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Articles

Toto veut s’imposer poète et le tiers-monde est là, saoulé

  Cuistreries Du reste André Marcowicz n’est pas han poète Mais il s’en mêle et monte monte la bébête  C’est mon métier : poète, et je le sais  et je le fais La maison n’héberge plus les étrangéités Vous n’auriez qu’à apprendre notre langue, au fait « Bref, cette tribune n’était ni fait ni à faire » Surtout restez-y sur votre page ni ailleurs Le « wokisme » a dégoûté l’indû d’un baiser La France est flanche à cause du wokisme rare En langue france l’histoire a aucun retard :  https://www.sitaudis.fr/Incitations/pour-conclure-en-douze-points-et-poursuivre.-1706339766.php “Eh ben un poéton, et puis voilà”

Le Printemps des Poètes pleure : une larme de vin pour remplir une bouteille, qui dit mieux

Pour une fois que c’est un écrivain qui est invité à parrainer ce printemps des poètes. L’an prochain ce sera peut-être une personnalité « poète ».  Ce sont là des raisons éditoriales qui devisent de leurs intérêts et pas une raison poétique ne s’y exprime. Le point de départ de l’affaire n’est pas poétique non plus, ce sont d’autres raisons éditoriales. C’est ce qui est clairement interrogé par la tribune ou le collectif mécontent, aucune raison poétique française parmi ces auteur•es. On peut en savoir plus de vos statistiques de manuscrits pour recueils refusés et vos raisons inexprimables ? Genre.  Mais on peut admirer la puissance des raisons éditoriales pour l’occasion. Les poètes n’ont plus besoin de ces chaînes éditoriales, chaînes qui ont assez à faire à regretter de vivre de la famille Baudelaire, de la famille Rimbaud (comment il va, Arthur ?), de la famille poète qui est vivante et qui vous demande pardon, et on salue les familles de poètes et l’éducation dont viven...

Parigot • l’art

Ce n’est pas la poésie qui se donne, c’est l’anthropologie. La poésie n’est point à la ligne, pas même « en ligne » nécessairement ; mais donner un poème n’est pas un mal. En quoi la poésie « famille » en dirait-elle les transparences du fait de l’assentiment de familles : c’est l’anthropologie qui fait bien l’affaire à lire en ligne, que ce soit en articles ouverts ou pas, ou en livres électroniques gratis ou pas chers. Parce que c’est une auto-génération de savoir qui avec une ou plusieurs autres compétences, dispositions, peu importe si c’est bien diplômé. Se tenir au contraire est un déni de raison et le contraire de l’anthropologie supposée et philosophiquement tenue. Mais c’est inutile d’ouvrir des boîtes d’anthropologie : ce fait, qui nous précède, prouve que ce sont des fixes de familles qui en étaient les promoteurs rigolards.  Ce poème est un sonnet en langue de France

8 milliards de Theodor Adorno, et nous ; suivi de Un cas de figure : poète-personne

8 milliards de Theodor Adorno, et nous « Écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. » (Theodor Adorno, Prismes, Critique de la culture et société, p. 26) Un livre que personne ne lit, soit dit en passant, mais un million d’éditeurs l’appliquent et nous voilà.  « l’idée d’une culture ressuscitée après Auschwitz est un leurre et une absurdité », « c’est pourquoi toute œuvre qui est finalement produite doit en payer le prix fort. Mais comme le monde a survécu à son propre déclin, il a néanmoins besoin de l’art en tant qu’écriture inconsciente de son histoire. Les artistes authentiques du présent sont ceux dont les œuvres font écho à l’horreur extrême » (Modèles critiques, p. 59) « J’ai une copine qui dit ça, aussi », disait quelqu’un. Mais en réalité, ce fait d’exclure la poésie et ses poètes et leurs poèmes arrange beaucoup de gens. Autant dire : écrire ...

« Vous m’avez dit de pas dire h a r d i »

  L’homme ne supporte pas de recevoir des ordres quand il a trop de parents. Et l’humanité est une grande famille. Les gens arrivent pas à comprendre  The Heckler

Andy Kaufman Plays Carnegie Hall (1980)

Jack’s Dutronk !!!

Le dépôt phonétique et l’inertie culturelle

Qui parle Encore de simplifier l’orthographe nous balade et hautainement se réécrit en se récreyant : “La langue française va bien !” “Sont-ils bêtes ; nous ne sommes paresse pœnsable : nous travaillons, nous ne négligeons pas de bien vous lire !” “Cet effroyable complexité orsthorgrfik”: ne permet à ces manants de prodifier mes lecturezqs je, prodigue avec tsoin.” “Descendons un cran que cet humanitas mon crapaud se lévasse.”  La réforme de l'orthographe, une histoire ancienne Il y a une tendance à devenir des gens d’attitude aussi phonétique que peut l’être la langue « si vous ne l’éteignez, si vous ne l’êtes, niais ». Comme si nous étions langue écrite comme personne de pensée, et langue parlée comme personne agissante. C’est pourquoi l’orthographe telle que prônée par l’Académie française ne doit pas être altérée, modifiée, pour ce qui est de l’usage courant et commun, officiel, de bonne tenue et de rigueur dans la communication publique à caractère généralement o...

Une histoire

  Une histoire Jésus, voyant que les Français, depuis 2000 ans à peu près, considéraient de leur vivant, en voulant vivre en bons croyants, que ce Jésus c’était eux-mêmes, gravitant loin, comme un poème, ils avaient le bon temps pour eux, pour être heureux, être amoureux en ne perdant jamais de vue qu’on pouvait compter en Jésus Mais de la longue et triste histoire sordide qui nous en sépare les Français s’inspiraient, quand même, ce qui leur posait des problèmes Comment bien faire en restant là, bien dans la vie, lisant cela ? Le long chemin des 2000 ans pour se résoudre en bons vivants, obtenir la clé de soi, moi, et la nature avec la foi, la mystérieuse antiquité, la primitive vérité, l’éden, le jardin et le fruit, il nous faudrait au moins la nuit pour se la raconter… Jésus, qui envoya des philosophes, des savants et des enfants profs, pour expliquer dans le bon sens aux Français l’esprit de conscience, leur accorda l’éternité, histoire de trouver la paix et le courage de se vo...

Au sujet de la poéticité

Au sujet de la poéticité Qu’est-ce que la Poéticité ? André VAL D’ARC, revue PHRÉATIQUE, nº16, 1981, Paris  =  http://perso.numericable.com/andre.wlodarczyk/PoeticiteFR.html Au sujet de la « poéticité », concept et théorie de Jakobson (dont j’ai lu, hier, que les thèses ont influencé pendant longtemps l’éducation poétique et la pédagogie du langage, lecture, enseignement, « l’école russe » de théorie linguistique : ce que ça vient faire en français ? ai-je envie de dire) Dans le texte ci-dessus, c’est l’inverse sur quelques points, qui est poétique. L’auteur parle de signifié et signifiant (concept de Saussure). Donc il admet, implicitement, qu’il fait partir son idée de la « poéticité » du mot, des mots et de cette « double face » linguistique du signe et du prédicat tel que je le définis. Alors ce n’est pas en « brouillant » la fonction du langage que le poète fait un poème, cela il peut le faire par touches, mais la « ...

La traduction poétique

La traduction poétique   La traduction des sonnets de Shakespeare, Yves Bonnefoy   =  https://journals.openedition.org/shakespeare/540  : résumé. https://journals.openedition.org/shakespeare/1020  : texte intégral.  Le résumé, au début, est arbitraire et faussé. « Une langue ouvragée… trop maniériste » « les traductions en vers… par trop acrobatiques » Or, c’est indéniable : les sonnets de Shakespeare sont dans une langue ouvragée, versifiée. Un poète qui compose, écrit ainsi, dans sa langue maternelle, d’usage, de goût et d’art, cherche autre chose qu’un traducteur « en vers libres » qui soit un pur scientifique de la traduction. Shakespeare a voulu concilier la beauté de sa langue anglaise (beauté dramaturgique, sonore, viscérale) avec ce qu’il voulait exprimer, ce qu’il entendait communiquer, parce qu’il entendait d’un côté une langue et de l’autre celle qu’il recherchait. Ces poètes, avec les concessions qu’il font à l’harmonie (au moins un temps sur...

Mon petit soulier

Mon petit soulier Les trous noirs du ciel Les trous noirs du ciel Ça n’existe pas ! Ça n’existe pas ! On dit qu’on les voit et que les voici en images Mais on ne voit rien du point qui aspire un nuage On nous dit : Voyez ! C’était son manger ! Il aura mangé l’étoile, il aura mangé les voiles, et de la matière, il en mange, il n’en perd, Pas une miette ! Le trou noir aura une histoire ! Le trou noir, c’est l’ami des stars ! Ça n’existe pas ! On dit on le voit ! Il est à l’intérieur de cette gangue obscure ! Mais c’est où qu’on le voit ? Il est dans l’au-delà ! Ce n’est plus qu’une idée, il fallait y penser ! Cette idée c’est un théologien ! C’est un chrétien qui l’a inventée ! Mais alors ? Mais alors ! Il est mort ? Il est mort ! On a l’temps ? On a l’temps !  Un si petit trou noir y’en a cent trois milliards où s’enfuit l’Univers lentement dans sa bière ! Et d’atome en atome, ralenti comme l’homme, le temps va s’arrêter comme l’éternité ! Et alors dans le robinet du monsieur il y ...

Le problème de la malfaisance

Le problème de la malfaisance  — En société, entre humains, la  malfaisance , ou communément évoquée sous l’appellation de « mauvaise volonté », se remarque, mais ce titre reste insuffisant. La malfaisance, mal faire, nuire, incite à penser au  faire  étymologique des « poètes ». En grec, ποιεῖν, signifiait faire, mais produire et plus encore créer et donner naissance aux enfants, du point de vue des parents. |  ποιέω — Wiktionary  |   ποιέω — Bailly  | Ainsi, l’éducation est un faire poétique, pour aller dans la continuité de ce  faire l’amour , qui est poétique. La création du monde fait, en ce sens, de Dieu un poète. On imagine aussi le  faire  de l’artisan, travaillant une matière ou étudiant une disposition qu’il concrétise, chargé de la conscience poétique du métier, de l’ouvrage. Ces idées inspirent au poète l’élaboration de ses poèmes et la conduite de sa vie, non dénuée de lecture. Or, ne voit-on p...