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Articles

Pour un référendum

  Ça pète de partout, c’est une crise d’esprit. Dans ces cas-là on vide les congestions flatulentes du dinosaure, on game over , l’État stoppe son cinéma, on mobilise l’attention sur un sujet et une décision évolutionnaire, on fait un référendum.  On met fin à la révolution à partir de la dépouille de la chambre parlementaire, pouvoir législatif excessif. On va vers la simplification, ces « corps intermédiaires » grassement exigeants et inutilement pourvus de moyens et d’assistance. On remarque en passant que le pouvoir est le verbe imparti à tous ces corps jusqu’à la débauche de force, mais le savoir est le verbe déserté par le quota de force dévolu à ces corps. On comprend ainsi le manque de responsabilité, de volonté de tenir compte de l’information, du dialogue personnel à la demande, instante, légitime, motivée. On va vers la simplification de l’état en profondeur.  Constitution Ve République  Déclaration des droits de l’homme 1 et du citoyen du 26 août 1789 1....

Petit, petit, petit 👌🏼

  Littré :  figère  [ fi-jè-r']  s. f.  Maladie des dindonneaux,  Maison rustique ,  t. I, p. 11 Figé : caillé (historique XIIIè siècle) le fromage figé, caillé et coagulé. Latin :  Figere Fiction : feindre, supposer, faire semblant. Latin :  Fingere.  Mais aussi sens plus ancien de façonner, de ses mains, doigts. Façonner un objet devenu, avec la fiction, une apparence.

L’ARSEDEMBLÉE NATIONSALE

En complément  d’un abandon de l’institution, du pouvoir de l’assemblée nationale, on pourrait conserver sa possibilité extraordinaire, sur mode électoral, lorsque des révisions et des examens de lois d’adaptation seraient nécessaires. Les députés seraient élus pour un an, par exemple, afin de régler ces nouvelles dispositions. La culture politique et ses réseaux, dans notre société, est encore assez forte pour cela. Les citoyens y sont très politisés et cultiver tout cela est maintenant ce qui reste le mieux à faire, en relâchant la pression parlementaire et clivante et partisane à l’excès. Les calendriers des partis sont des boulets. Il reste donc l’examen de la loi sur le consentement, je crois. Elle ressemblait à quelque chose de peu humain, relativement à la sphère d’application du consentement aux relations humaines et sexuelles. Un décret permettrait de la disposer et le conseil constitutionnel l’inscrirait dans la Constitution. C’est du bon sens. Proposition de loi n°2170 ...

Les nouvelles législatives, à la fin

Des chances de succès

Moi je veux bien que ces vers libres, chargés de mots de l’expérience, fertilisent des femmes et des hommes faits, dans les terreaux de leurs profondes pensées de vie. Mais pour les jeunes et les solitaires, volontaires ou involontaires, pour ces millions , il n’y a pas de poésie, ou presque rien. Or, la solitude et la jeunesse, ce n’est pas la mort ni les temps anciens. Il y a un devoir éditorial de publier des poèmes bien comme il faut pour le goût de cielleux qui ont un véritable goût de lire parmi les gens que j’ai nommées. Car lire ralentit le temps et sans ennui, on ne doit pas s’étonner que ces admirables jeunes gens et créatures esseulées prennent leur temps pour choisir leur expérience, son sens et avec qui, quoi. Il y a dans cette perspective éditoriale une immense ambition à honorer . 

Amélie

Vraiment vous vous serez comportés mais des cancres C’est important de s’accorder la réciprocité Vous en seriez nanties de poésies citées Au lieu de quoi d’où qui avec le chancre Alors aime de la musique l’art, toxique C’est toi et ta physique et non que nôtre, mais on dit que la poésie est une vie qui plus humaine nous mène à aimer Dieu avec nous, non la haine  

Raison philopoétique

 

La prochaine fois

  La prochaine fois                                                        J’écris à une jeune femme,  en remontant les larmes de l’immeuble où je réside, un poète né de rien Je suis à ma porte, oser entrer ? Oui, j’ai mes clés Personne ne m’attend, mais, seul, l’appartement est bel J’entre ! Avec ce que j’ai acquis… ( Pour la liste, merci ) Il faut vous dire que je fis  mes emplettes où gît un très bon vin bon pour le cœur, la santé des acteurs Mais une autre raison potion m’ôtait de ma pension Je suis là devant ce pâté   poivre vert eh matez Homme en fauteuil attend, si lent  silencieusement  J’ai ajouté l’interjection de ma direction Puis il regarda droit devant sur ma gauche une enfant De Hauts-de-Pomme , a-t-elle dit si tu crois au génie  Je l...

Les métiers utiles et la morale, exceptionnelle

La poésie c’est un milieu qui a du mal à se classifier comme la chanson : pop , rock , classique , jazz , j’en passe. Faut deviner tout à peu près, on est à la peine et qui sait si les poèmes ne sont déjà en exercices à l’école à compléter par les élèves pour leur ajouter rythme et rime. Les labels ont tendance à fuir le problème, voulant que ça vienne du corps des poètes. Se classer en poésie contemporaine est une facilité et une nécessité si en poète on veut vivre : facilité, nécessité, vie, moindre des choses. On est compréhensible de tous les siècles de poésie, c’est comme ça. S’y promener est relativement une facilité de lecture. Avec une certaine mémoire, travaillée par nécessité, la vie de poète est un beau métier qui valorise une langue de vie et de raison, le temps est bon qui, chaque jour, suffit à sa peine. Si je faisais profession de critique, comme on en trouve en chanson, je poserais en entretien des questions pas normales, mais c’est aux journalistes politiques de commen...

– Et lui, là, pourquoi il rigole ? —

La scène imaginaire du clown qui rejoue sempiternellement ses quelques vieux tours parhétiques, en feignant de pleurer : —  Voyez, les enfants, il est triste le livre, l’arbre est mort pour lui, alors la poésie ce n’est que ça. Les mots doivent porter leur part de peine et de culpabilité, tout cela pour vous ! Pour vous donner des poèmes ! Pas trop jolis alors, vous devez respecter les arbres.  Ce clown avec son idée fixe n’est nul autre qu’un aka parent bonhomme qui se réserve le droit à lui seul de faire toutes ces mauvaises blagues, de travestir la réalité qui résulte en partie de son métier mal fait depuis quelques lustres et du fait que l’on ne peut pas mettre sur le marché cent belles œuvres de poèmes en langue française par an avec ce mode de culture, mais aussi peut-être parce que les clowns qui griment leur dilettantisme sous des airs de spécialistes et des couvertures aux noms légendaires, n’ont pas assez lu ce qu’ils reçoivent et, au nez et à la barbe de la société...

C’est un monde

Si nous nous éloignions d’un monde, en gardant sur lui un objectif tel un téléscope q u i a j u s tera i t à tout instant l’observation de ce monde, afin que nous puissions voir en réalité selon nous les avancées de ses œuvres et des choses auxquelles nous tenions, raison suffisante de l’observer en nous éloignant toujours de lui, ou longuement, à vitesse constante ou variable, verrions-nous de ses œuvres l’image fidèle, réelle, à ce monde, ou bien ? Est-ce que, malgré notre télescope bien réglé pour nous montrer en taille conforme à ce que nous voyions dans ce monde avant de le quitter, sauf en l’observant et en lui écrivant, de loin, malgré tout, l’image que nous recevrions et lirions quotidiennement de ce monde en continuel changement et reprise de lui-même, ces images et ces œuvres n’auraient-elles que l’apparence de certains caractères reconnaissables, assez pour nous faire penser que c’est bien là le monde que nous connaissions et qui ressemble à ce qu’il est ? Mais p...

Calliope et Érato au pays du viol

Que vois-je en librairie comptemporaine, au rayon des recueils de poèmes contemporains ? On dit moins recueils, mais on affiche le sous-titre poésie et on parle autant de poètes. La plupart du temps je vois les livres, que j’ouvre, même ailleurs qu’en librairie. Sur le grand livre d’Internet aussi. Je vois donc des livres, de poètes, publiés par des éditeurs. Oui, mais ce sont des poètes. C’est tout, ils n’en ont pas le métier. Je ne leur dénie pas d’être poètes, comment aurais-je cette dureté méchante ? Mais la plupart en écrasante majorité, ne fait pas ce métier, du moins pas dans les livres qu’ils publient, ce qui est tout le problème, pour ma part complète et entière. Les raisons de cela, va savoir. Les éditeurs ont probablement des responsabilités encore plus graves à ces absences, que les poètes eux-mêmes, qui ont en énormément aussi. « Hâtez-vous lentement et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolisse...