On va répétant à l’envi qu’on ne devrait jamais mélanger la politique et la religion et à cela nombre des personnalités de bonne religion et de sensibles partis s’accordent le plus communément qui soit, mais on ne s’est pas demandé à quoi pensent les dictateurs lorsque, couchés par la fatigue, leur pensée s’endort ou s’éveille. Il va de soi qu’un dictateur qui confond la politique et la religion puisse être bien inspiré par son Dieu et utile à son peuple, mais l’opinion rattrape ses belles dispositions et condamne la confusion entre la religion et la politique. Le dictateur affaibli par ces incompatibilités qui défient tout processus de paix ne choisit-il pas la raison la plus immédiate de la politique qu’on lui a personnellement confiée pour être et rester un dictateur ? En s’endormant tard ou en se réveillant tôt, cherchant son confort dans la nuit et vers le nouveau jour, un sentiment profond le gagne pour apaiser sa conscience trop impliquée dans la dure réalité. Il se peut qu’ils pensent aux petits jeunes auxquels il a remis l’ordre d’imposer la loi en bas dans la région tandis que lui et son gouvernement plus vieux assument publiquement la dictature en place et lui inventent des règles, des raisons pour l’international et des motifs de continuer. Si Dieu apparaît au dictateur celui-ci l’aura déjà recherché mais comment resterait-il dictateur ? Le plus probable revient à croire qu’un dictateur lorsqu’il s’endort et se réveille pense seulement à sa maman. Elle a souvent déjà rejoint Dieu dans l’au-delà et ce drame suffit au dictateur pour mélanger Dieu et sa maman. Voilà pourquoi ces personnages dictateurs ne sont pas les plus commodes ni les plus accessibles qui puissent exister. Ainsi il est dommage de ne jamais associer la politique et la religion. Chacun a une seule maman et probablement un seul Dieu. Mais il est certain que la politique repose sur une association de nombreuses volontés en commun et même le Seigneur, Dieu, connaît ce fait important car la religion de Dieu appelle pour la servir des créatures de la terre et du ciel en nombre tel qu’on les nomme Multitude. Se limiter à substituer sa maman à Dieu n’est pas éclairant lorsque on a atteint l’âge d’être un dictateur, même en s’allongeant épuisé par une journée de plus au gouvernement des affaires. Même plus jeune il convient de ne pas confondre les êtres dans des niveaux de concepts incompatibles mais accepter la coexistence du fait religieux et du fait politique dans la vie humaine est une source d’inspiration réconfortante qui vous détourne de la majorité des bêtises irréversibles qu’un dictateur peut commettre au nom de sa cause populaire à l’exception de sa maman.
Mardi 16 septembre 2025, Ma gouverne.
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