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L’État qui croyait faire Dieu

Le vote électronique présente l’avantage de ne pas recourir à un opérateur de téléphonie mobile pour voter en démocratie. De plus cela évite un dépouillement en bureau de vote, un ennui auquel peut de citoyens se sentent motivés. La solitude dans la cabine de vote est maintenue. Cet isolement constitue un défaut du droit à voter parce que l’on se sent très très seul et seule, épouvantable. Mais ce serait scandaleux si le patriarcat de la matrie profitait du vote électronique pour faire correspondre le vote de madame avec celui de monsieur, en admettant que ce ne soit pas le même envers les candidats. Un faible ajustement des résultats permettrait de les truquer en n’ayant pas à reconnaître, lorsque ce serait démasqué, que c’était pour fausser la démocratie. Mais comme qui dirait : c’est pour réconcilier madame et monsieur, c’est mignon sur les listes à nous. Le vote électronique est le moyen le plus efficace de savoir qui ne vote pas. Autrement on ne passe son temps à lire tout ça. Mais là avec un dispositif comparable à un moteur de recherche, c’est facile, même pour le développement informatique francachottier. Ainsi on peut légitimement avoir un doute sur le résultat des élections dans une ville où le vote est électronique, dès lors qu’un maire inefficace et irresponsable est élu à vie pour la énième fois. Vous me direz, vous êtes entouré de bourgeois perfides et de militaires fous. Oui, certes mais tant d’emmerdeurs contre la cause des autres c’est la faute de l’État où vous créchez aussi. Ainsi on peut n’avoir aucune confiance en ce jeu démocratique fallacieux qui ne raisonne que par soi. Le diplôme, la négligence, tout en laisse comme Médor et des caractères grincheux qui se mêlent de supériorité. D’autres chagrins ou épouvantés abîmés par le salaud auquel la république donne du chien. Le problème de commencer toute communication par du négatif, comme si c’était une dialectique potable lorsque ensuite la même personne se fige dans une posture physique de stupidité ou d’insistance, c’est un code et je ne l’ai pas, le mien en termes comparables est le 29. Ne parlons pas de code. Le vote électronique est une punition dont on n’a jamais de nouvelles, comme tout ce qui s’installe sans être élu et qui est négligé ensuite, comme de bien entendu à la mode des autres qui dépersonnalisent sans cesse la politique, j’ai nommé la logique des partis. « C’est pas nous » donc on n’en fait rien. Le parti n’est pas responsable non plus. Le civisme et l’urbanité rétrécissent et sont devenus des mots rares qui ne décrivent pas un comportement. La connotation va bon train, c’est le sophisme de la mode : pour renouveler la mode on démode l’ancienne. Ces expériences ont suffit à perdre la raison et les valeurs inamovibles. Le cours de la vie s’entretient de petites histoires malheureuses. J’aurais honte de vouloir être français à ce compte. J’aurais vraiment honte de faire des mensonges une condition digne de la réalité. Y’a-t-il personne en France qui admette l’avènement de la grande histoire ?


Jeudi 13 novembre 2025 • David Rolland

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